mercredi 30 mai 2007

Conclusion

Le hooliganisme fait sa réapparition et cette dernière saison a été marquée par ces actes non seulement en France mais aussi dans le reste de l'Europe... Le hooliganisme reste malheuresement présent dans le sport (et notamment dans le football) et face à cette violence des mesures s'imposent. L'UEFA et la FIFA se sont concertées sur le sujet et en ont fait leur priorité. Le président du Paris Saint-Germain s'étant entretenu avec l'ancien ministre de l'intérieur et actuel nouveau président Nicolas Sarkozy, à propos du hooliganisme, on peut s'attendre à des changements dans l'avenir autour des stades notamment avec de nouvelles lois qui pourraient être votées (interdiction de stade, peines de prison, fortes amendes)...

mercredi 23 mai 2007

Introduction

Hooligan : Voyou qui se livre à des actes de violence et de vandalisme, en particulier lors de compétitions sportives

Histoire de l’hooliganisme


Très actifs avant la Première Guerre mondiale, les hooligans sont quasi absents des tribunes très familiales de l'entre-deux-guerres. En revanche, au terme du second conflit mondial, le hooliganisme fait son retour. Il devient hyperactif dans les années 1960 et quasi incontrôlable dans les années 1970.
Le Royaume-Uni n'est pas seul touché par le fléau de la violence, et en France, Amiens se dote d'un service d'ordre dès 1906 pour endiguer ses supporters les plus indisciplinés… Les incidents dans les stades français sont moins nombreux qu'en Angleterre, mais certains d'entre eux dépassent en violence le « modèle anglais ». Ainsi, en 1967, mécontent d'une décision arbitrale, le public du Red Star mit le feu au stade et commença à démonter les tribunes… Même en Angleterre, on n'avait jamais vu ça.
Le traitement par la presse de ces incidents est variable avec le temps. Ainsi, une publication sérieuse comme France Football a soutenu bon nombre d'actions violentes de ces personnes, qui réagissaient face à une décision arbitrale contestable ou face à des forces de l'ordre trop rigides… On trouve des textes qu'on taxerait aujourd'hui d'édifiants jusqu'au début des années 1980. Ainsi, lors de la Coupe du monde espagnole (1982), de graves incidents ont lieu entre les forces de police du cru et les supporters anglais. France Football préféra alors mettre l'accent sur les provocations de la police espagnole. Autre cas où les hooligans reçoivent le soutien des médias : les erreurs d'arbitrage. Citons ici pour l'exemple l'éditorial signé Jaques Ferran dans l'hebdomadaire France Football du 3 juin 1975 (N°1522, page 3). Cet éditorial est intitulé "Nous sommes tous des hooligans de Leeds !" et contient des passages très clairs : "1.L'arbitre est coupable. 2. La violence fait partie du jeu.", "Beaucoup de spectateurs français, témoins ahuris des exactions anglaises, étaient, dans le fond, par haine de l'arbitre, "solidaires" des supporters de Leeds" ou "Il est facile d'imaginer à quelles extrémités aurait pu se porter une foule française si, par exemple, dans une finale de Coupe d'Europe, l'arbitre avait pris, à l'égard de Saint-Etienne, les décisions qui enflammèrent les supporters de Leeds! ". La presse britannique va même encore plus loin en créant à la fin des années 1960 un championnat d'Angleterre des hooligans ! Chaque incident était noté par les journalistes et donnait droit à des points...
L'intrusion de la politique change un peu la donne au début des années 1980. Les partis d'extrême droite tentent en effet de recruter quelques gros bras parmi ces supporters. Aujourd'hui encore (cf le dernier rapport des Renseignements Généraux sur le sujet), le terme même de hooligan est très marqué politiquement. C'est évidemment un non-sens absolu, car l'état d'esprit des hooligans est bien plus proche d'une philosophie anarchiste que d'un modèle fascisant.
Le hooliganisme connaît un virage en 1985 en raison du drame du Heysel. Les hooligans anglais sont montrés du doigt, mais n'oublions pas de préciser ici que la gendarmerie belge et l'UEFA furent condamnées par la justice belge suite à leur incompétence dans cette affaire. Une partie de la violence des hooligans était provoquée par les conditions déplorables qui étaient alors en usage dans les stades. On entassait en effet, jusqu'à l'étouffement, les supporters afin de gonfler un peu les recettes. Il faudra attendre la tragédie de Hillsborough en 1989 pour voir la mise en place d'une « vraie » politique globale des supporters en Angleterre, incluant la réfection des stades, bien que cette tragédie ne fût pas lié au hooliganisme. Depuis lors, le hooliganisme n'est plus un problème pesant comme ce fut longtemps le cas.
Si le Royaume-Uni a su gérer le problème hooligan, les autres nations européennes n'ont pas vraiment mis en place de politique globale pour traiter cette question, et les problèmes perdurent. En France, mais aussi en Belgique, Allemagne, Hollande ou Italie, pour se concentrer ici sur la seule Europe occidentale, le hooliganisme « à l'anglaise » a connu l'influence italienne du mouvement Ultras et de celles des hools hollandais et allemands.
Notons que l'Espagne et le Portugal sont moins touchés par ce fléau que ses voisins mais comporte une scène Ultra fortement politisée (voir violente) avec des groupes comme les Ultras Sur 1980 du Real Madrid.
Parmi les plus violents des hooligans, figurent les Headhunters (Chasseurs de Tête), supporters du club de football de Chelsea à Londres. Parallèlement à leurs activités tournées autour de la violence, ils revendiquent leur idéologie néo-nazi et leurs liens avec le groupe néo-nazi Combat 18. On constatera cependant que leur influence est en baisse depuis la forte répression de la part des autorités britanniques.En 1999, le reporter de la BBC, Donal McIntyre, a infiltré les Headhunters en endossant l'identité d'un fervent supporter du club, au point de se faire tatouer le logo du Chelsea FC sur le bras. Il a ainsi pu approcher les leaders du groupe, lors du Mondial 1998 en France, des matchs du championnat anglais et des rencontres européennes.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hooliganisme

HOOLS


Les Hools sont une catégorie de supporter de football apparue au milieu des années 1980 en Allemagne et aux Pays-Bas. Ces supporters sont plus violents que les hooligans et le football est parfois (souvent…) très loin de leurs préoccupations… Des affrontements entre bandes rivales ont parfois lieu en dehors de tout cadre sportif à l'occasion de rendez-vous sur des terrains vagues ou des parkings (courant en Allemagne et aux Pays-Bas surtout) alors que ce type d'action est impensable pour des hooligans. Politiquement, les hools sont marqués à l'extrême droite.
Les auteurs de l'agression du gendarme Nivel à Lens à l'occasion de la Coupe du monde 1998 étaient des hools allemands.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hools

Actes de Hooliganisme en France

FRANCE
Principaux groupes :
Les Hooligans français ne sont pas particulièrement craints en Europe, excepté les Hools parisiens. En effet, rares sont les supporters de l'hexagone ayant occasionné de violents incidents lors de leurs déplacements européens. En revanche, sur le sol national, il existe certains groupes tirant leur épingle du jeu. A tout seigneur tout honneur, les IBR paris (entendez indépendants Boulogne Rouge) dominent le panorama français depuis des lustres. Dans les années 90, les principaux groupes Hooligans à Boulogne étaient le " Pitbull Korps " , les " Flybirds " et l' "Army Korps ". Ces groupes étaient très organisés, et il éditaient d'ailleurs un fanzine très apprécié : KOBTN.Derrière, les Stéphanois semblaient avoir un bon potentiel avant de descendre en D2.Si on remonte quelques années en arrière, on garde en mémoire les Meinau Boys (seul groupe qui aurait dérobé une bâche aux Fanatics) , les Nantais, les lillois( Keppers et DVE) ainsi que les Hools lyonnais.En revanche, même si il n'y a pas de Hools dans le sud, il n'était jamais bon, dans le temps de se frotter aux niçois ou aux toulonnais.Enfin, les Marseillais n'ont jamais eu pour objectif d'être des Hooligans mais il ont un potentiel de frappe très important. C'est peut être la raison pour laquelle ils furent attendus avec tant de crainte à Bologne et Vigo.
Idéaux politiques :
Les groupes les plus puissant dans le domaine du Hooliganisme ont surtout des idées d'extrême droite. En effet, il y a certains membres des IBR cartés au FN. ( et même certains faisant partie du service d'ordre de le pen). Ainsi, à l'issue du match Psg/Galatasaray, 8 supporters parisiens furent mis en examen pour : « Violences en réunion avec ou sans armes, jet de projectiles mettant en danger la sécurité et exhibition d’insignes ou de signes rappelant une idéologie raciste ou xénophobe. ». Il en est de même chez les Stéphanois (surtout MF91) et chez les Lyonnais où l'on retrouve certains Boneheads. Même au Stade Vélodrome de Marseille, (dont les supporters sont pourtant réputés comme cosmopolites et gauchistes) , certains groupes fascistes avaient réussi à s'imposer. Outre le Weiss Blau Korps, le Death Korps était un groupe d'extrême droite inclus au CU84, mais qui fut dégagé du stade par les South Winners 87, aidés par des fascistes du CU qui refusaient la politique dans les stades (même si c'était leurs propres idéaux). Pour le reste, les groupes n'ont pas de réels idéaux politiques.
Hooligans connus :
Il n'y a pas réellement de Hooligans connus en France, bien que certains soient des habitués des commissariats. Toutefois, on peut retenir les noms de quelques individus qui se sont illustrés tant au niveau national qu'européen. Ainsi, Julien T. ( qui avait raccroché après Psg- Caen en 93) est sans doute le plus connu des hooligans français. De même, le parisien Fabian G. est aussi considéré comme l'un des chefs de file du mouvement en France. D'autre part, il se dit qu'un ultra' marseillais, surnommé " La Mouche ",est aussi un Hooligan très craint des services de police…mais en Angleterre, où il est classé " C " par les services de police ! Il se rend en Angleterre lors de chaque trêve du championnat français pour participer à différents affrontements entre firmes anglaises (d1, d2, d3…). On raconte qu'il connaît de nombreux leaders de groupes anglo-saxons, et qu' il est d'ailleurs respecté par ces derniers puisqu'il possède le tatouage des vrais Hools britanniques : la toile d'araignée, sur son genou..
Faits d'armes :
Dans les dix dernières années, de nombreux affrontements sont restés dans les mémoires collectives, non seulement du fait de leur violence, mais aussi à cause de leur ampleur.Le plus connu est sans conteste le OM-Psg 1993, durant lequel des parisiens déchaînés et haineux ( à cause de la victoire de l'OM en coupe d'Europe) bombardèrent des marseillais dans un premier temps stupéfaits, puis révoltés. Néanmoins, cet affrontement sera marqué par le vol d'une bâche aux "Supra" parisiens. Peu après, le match de coupe d'Europe entre la Juve et le Psg sera marqué par de violentes confrontations. Plus récemment, les deux rencontres entre l'OM et le Croatia Zagreb, ( avec des Bad Blue Boys armés devant la boutique du CU)entre l'OM et Chelsea (avec un parc Chanot bouillant après le match)ainsi que l'opposition avec les Anglais, sur le vieux port, lors de la Coupe du monde furent assez tendues.Enfin, le match entre le Psg et Galatasaray fut peut être la confrontation la plus médiatisée et la plus violente de cette décennie. En effet, une bagarre dans de telles proportions n'avait jamais été imaginée par l'opinion publique, d'où une stupeur immense.
Caractéristiques. :
Les hooligans français n'ont pas de caractéristiques spécifiques. En effet, il y a trop de disparités entre les groupes français pour pouvoir établir un réel "modèle". On peut néanmoins affirmer que les Hooligans du nord de la France ont plutôt une tendance anglo-saxonne ( crânes rasés, bombeurs, tatouages…) alors que les "sudistes" sont plus proches de l'esprit italien et n'ont aucun caractère particulier.
Synthèse :
Même si les Hooligans français ne sont pas vraiment craints en Europe, il n'en demeure pas moins vrai qu'ils savent répondre présent en cas d'attaques. Hormis les parisiens, très peu de groupes recherchent volontairement la confrontation et se contentent de se défendre. Il serait toutefois dangereux pour les autres pays d'Europe de sous-estimer les français, car certains évènements passés ont démontrés que l'esprit de révolte français ne demandait qu'à s'éveiller.
Des incidents entre supporters du Paris-SG et du club néerlandais d'Utrecht ont éclaté samedi soir au stade Louis-Dugauguez, à 45 minutes du coup d'envoi du match entre le CS Sedan et le club de la capitale. De véritables scènes de hooliganisme interrompues par des dizaines de CRS, présentes sur place en raison du renforcement du dispositif de sécurité. Des échauffourées avait aussi eu lieu en ville, dans l'après-midi.

Source: http://hooliganisme.free.fr/accueil.html

Un supporter du PSG tué par un policier


Un supporter du Paris-SG a été tué par un policier, jeudi soir aux abords du Parc des princes, après la rencontre de Coupe de l'UEFA opposant le club parisien à l'Hapoël Tel-Aviv (2-4). La victime, Julien Quemener, était âgée de vingt-quatre ans. Elle était connue pour être habituée de la tribune Boulogne du Parc des princes. Un autre supporter, Mounir Bouchaer (26 ans), a également été grièvement blessé au poumon. Vendredi, il était toujours hospitalisé mais ses jours ne seraient «plus en danger», selon la préfecture de police.
D'après les premiers témoignages, le policier, Antoine Granomort (affecté au Service régional de la police des transports parisiens), était en train de porter secours à un supporter israëlien, Yanniv Hazout, agressé par un groupe d'environ cent-cinquante personnes, aux abords du stade. Le fonctionnaire, d'origine antillaise, était vêtu en civil, seul sur les lieux et ne portait pas de brassard de police. A son tour pris à partie, il a d'abord fait usage de sa bombe lacrymogène puis a tiré sur ses assaillants, avant de se réfugier dans le McDonald's situé sur l'esplanade de la Porte de Saint-Cloud. Ces derniers ont alors tenté de pénétrer à l'intérieur de l'établissement, brisant plusieurs vitres.
Un journaliste témoin du drame
Philippe Broussard, rédacteur en chef du service société de l'Express et ancien journaliste sportif et spécialiste du milieu hooligan, était sur place jeudi soir. Sur le site internet de l'hebdomadaire, il raconte qu'à la fin du match «quelques centaines de Parisiens, pour la plupart très jeunes» cherchaient «à s'en prendre, ici ou là, à des supporteurs adverses». Selon lui, il y avait peu de policiers présents sur l'esplanade de la Porte de Saint-Cloud. Puis il a vu un homme, «un Noir d'une trentaine d'années, assez grand, vêtu d'un pull en laine beige. Il a en main une grosse bombe de gaz lacrymogènes et tente de faire face à une foule de plus en plus hostile. A l'évidence, il cherche à protéger quelqu'un, situé près de lui». «Reste derrière moi ! Reste derrière moi !» entend le journaliste alors que «plusieurs personnes crient : il a un flingue ! Puis un coup de feu claque». Le policier se réfugie ensuite dans le Mc Donald's. «A l'intérieur, l'homme sort une arme. (...) Puis un talkie-walkie. Alors, seulement, je comprends qu'il s'agit d'un policier.» Certains assaillants découvrent également la fonction de l'homme qui a tiré, alors que d'autres continuent d'hurler «sale nègre» ou «Bleu, Blanc, Rouge, la France aux Français». Puis Philippe Broussard décrit les minutes qui suivent «d'une extrême violence», le policier «l'arme au poing, braque son arme sur les agresseurs de plus en plus nombreux» devant le McDonald's. «Comme les renforts tardent, il cherche à se réfugier à l'étage avec les clients.» Vers 23h30, les forces de l'ordre ont repris le contrôle du quartier. Notre confrère de l'Express a toutefois constaté que la police avait mis «une bonne dizaine de minutes à intervenir.» «Les pompiers et le SAMU» ont également mis «plusieurs minutes avant d'arriver».
Propos racistes et antisémites, saluts nazis
Dans la matinée de vendredi, Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris, a donné de nouveaux détails sur le déroulement de la soirée : «M. Granomort était préposé à la garde des véhicules de police. Il était en service et semble-t-il ne portait pas de brassard. (...) Yanniv Hazout a essayé de guider le policier en le tirant par le pull vers le McDonald's. Ils essuient alors des jets de projectile et des assaillants retirent leurs ceintures. Par un tacle ou une chute accidentelle, M. Granomort se retrouve au sol. Des coups lui sont portés au ventre, d'autres à la figure. La foule est proche et menaçante. M. Granomort explique qu'il sort son arme de service et qu'il tire à un angle de soixante degrés plutôt en l'air en direction de quelqu'un qui se situe entre cinquante centimètres et un mètre. L'hypothèse la plus probable, selon l'immense majorité des témoins, est qu'un seul coup de feu a été tiré et que la balle a atteint le poumon de l'homme blessé et a ensuite atteint le coeur de l'homme décédé. Ce dernier, au crâne rasé, est un supporter des Boulogne Boys.» Jean-Claude Marin a précisé que, tout au long de son repli vers le McDonald's, le policier avait mentionné plusieurs fois sa fonction. Il a également annoncé que des propos de nature raciste et antisémite avaient été proférés par une centaine de personnes contre MM. Granomort et Hazout. «Des saluts nazis ont été effectués et plusieurs personnes ont crié « Le Pen président» », a ajouté Jean-Claude Marin.
L'Inspection générale des services a été aussitôt chargée de l'enquête. Le policier a été placé en garde à vue. Cinq autres personnes ont été également placées en garde à vue pour injures racistes et antisémites. «L'enquête confiée à l'IGS est ouverte pour homicide volontaire mais pourrait être transformée en coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Se pose la question de la légitime défense», a conclu le procureur de la République de Paris.

Source : http://www.lequipe.fr/Football/20061124_001402Dev.html

Cayzac : « j’ai honte »


Dans un climat de tension extrême, où le Camp des Loges, le terrain d'entraînement du Paris-SG, a été le lieu vendredi matin d'échauffourées entre supporters, joueurs et responsables de la sécurité, Alain Cayzac, le président du club a jugé «dramatique» la mort du supporter parisien jeudi soir. Il a également assuré avoir «honte», ajoutant toutefois qu'il ne pensait pas que le Paris-SG était «plus violent qu'un autre» club.
«Je lance un appel au calme à la dignité. Il y a eu un drame, il faut que tout le monde agisse car il n'est pas question qu'il y en ait un autre. Le pire c'est ce drame, le reste ne sont que des mots. C'est inacceptable. Aujourd'hui j'ai honte. Le mot crise et aujourd'hui faible. C'est la période la plus sombre du Paris SG. C'est la période la plus triste et la plus dramatique que j'ai jamais connue. Pourtant j'étais satisfait du travail qui avait été fait quant à la sécurité dans, et aux abords du stade depuis le début de saison», a assuré le président.
«Pendant le match, j'ai senti ce climat particulier, mais je n'ai pas senti que la tension était extrême à ce point. J'aimerais que la soirée d'hier ne se résume pas à la question "allez-vous virer Guy Lacombe (l'entraîneur, ndlr) ou n'allez vous pas virer Lacombe ?" C'est dérisoire par rapport à la mort d'un homme» a ajouté le président parisien.

Source: http://www.lequipe.fr/Football/20061124_143323Dev.html