mercredi 30 mai 2007
Conclusion
Le hooliganisme fait sa réapparition et cette dernière saison a été marquée par ces actes non seulement en France mais aussi dans le reste de l'Europe... Le hooliganisme reste malheuresement présent dans le sport (et notamment dans le football) et face à cette violence des mesures s'imposent. L'UEFA et la FIFA se sont concertées sur le sujet et en ont fait leur priorité. Le président du Paris Saint-Germain s'étant entretenu avec l'ancien ministre de l'intérieur et actuel nouveau président Nicolas Sarkozy, à propos du hooliganisme, on peut s'attendre à des changements dans l'avenir autour des stades notamment avec de nouvelles lois qui pourraient être votées (interdiction de stade, peines de prison, fortes amendes)...
mercredi 23 mai 2007
Introduction
Hooligan : Voyou qui se livre à des actes de violence et de vandalisme, en particulier lors de compétitions sportives
Histoire de l’hooliganisme

Très actifs avant la Première Guerre mondiale, les hooligans sont quasi absents des tribunes très familiales de l'entre-deux-guerres. En revanche, au terme du second conflit mondial, le hooliganisme fait son retour. Il devient hyperactif dans les années 1960 et quasi incontrôlable dans les années 1970.
Le Royaume-Uni n'est pas seul touché par le fléau de la violence, et en France, Amiens se dote d'un service d'ordre dès 1906 pour endiguer ses supporters les plus indisciplinés… Les incidents dans les stades français sont moins nombreux qu'en Angleterre, mais certains d'entre eux dépassent en violence le « modèle anglais ». Ainsi, en 1967, mécontent d'une décision arbitrale, le public du Red Star mit le feu au stade et commença à démonter les tribunes… Même en Angleterre, on n'avait jamais vu ça.
Le traitement par la presse de ces incidents est variable avec le temps. Ainsi, une publication sérieuse comme France Football a soutenu bon nombre d'actions violentes de ces personnes, qui réagissaient face à une décision arbitrale contestable ou face à des forces de l'ordre trop rigides… On trouve des textes qu'on taxerait aujourd'hui d'édifiants jusqu'au début des années 1980. Ainsi, lors de la Coupe du monde espagnole (1982), de graves incidents ont lieu entre les forces de police du cru et les supporters anglais. France Football préféra alors mettre l'accent sur les provocations de la police espagnole. Autre cas où les hooligans reçoivent le soutien des médias : les erreurs d'arbitrage. Citons ici pour l'exemple l'éditorial signé Jaques Ferran dans l'hebdomadaire France Football du 3 juin 1975 (N°1522, page 3). Cet éditorial est intitulé "Nous sommes tous des hooligans de Leeds !" et contient des passages très clairs : "1.L'arbitre est coupable. 2. La violence fait partie du jeu.", "Beaucoup de spectateurs français, témoins ahuris des exactions anglaises, étaient, dans le fond, par haine de l'arbitre, "solidaires" des supporters de Leeds" ou "Il est facile d'imaginer à quelles extrémités aurait pu se porter une foule française si, par exemple, dans une finale de Coupe d'Europe, l'arbitre avait pris, à l'égard de Saint-Etienne, les décisions qui enflammèrent les supporters de Leeds! ". La presse britannique va même encore plus loin en créant à la fin des années 1960 un championnat d'Angleterre des hooligans ! Chaque incident était noté par les journalistes et donnait droit à des points...
L'intrusion de la politique change un peu la donne au début des années 1980. Les partis d'extrême droite tentent en effet de recruter quelques gros bras parmi ces supporters. Aujourd'hui encore (cf le dernier rapport des Renseignements Généraux sur le sujet), le terme même de hooligan est très marqué politiquement. C'est évidemment un non-sens absolu, car l'état d'esprit des hooligans est bien plus proche d'une philosophie anarchiste que d'un modèle fascisant.
Le hooliganisme connaît un virage en 1985 en raison du drame du Heysel. Les hooligans anglais sont montrés du doigt, mais n'oublions pas de préciser ici que la gendarmerie belge et l'UEFA furent condamnées par la justice belge suite à leur incompétence dans cette affaire. Une partie de la violence des hooligans était provoquée par les conditions déplorables qui étaient alors en usage dans les stades. On entassait en effet, jusqu'à l'étouffement, les supporters afin de gonfler un peu les recettes. Il faudra attendre la tragédie de Hillsborough en 1989 pour voir la mise en place d'une « vraie » politique globale des supporters en Angleterre, incluant la réfection des stades, bien que cette tragédie ne fût pas lié au hooliganisme. Depuis lors, le hooliganisme n'est plus un problème pesant comme ce fut longtemps le cas.
Si le Royaume-Uni a su gérer le problème hooligan, les autres nations européennes n'ont pas vraiment mis en place de politique globale pour traiter cette question, et les problèmes perdurent. En France, mais aussi en Belgique, Allemagne, Hollande ou Italie, pour se concentrer ici sur la seule Europe occidentale, le hooliganisme « à l'anglaise » a connu l'influence italienne du mouvement Ultras et de celles des hools hollandais et allemands.
Notons que l'Espagne et le Portugal sont moins touchés par ce fléau que ses voisins mais comporte une scène Ultra fortement politisée (voir violente) avec des groupes comme les Ultras Sur 1980 du Real Madrid.
Parmi les plus violents des hooligans, figurent les Headhunters (Chasseurs de Tête), supporters du club de football de Chelsea à Londres. Parallèlement à leurs activités tournées autour de la violence, ils revendiquent leur idéologie néo-nazi et leurs liens avec le groupe néo-nazi Combat 18. On constatera cependant que leur influence est en baisse depuis la forte répression de la part des autorités britanniques.En 1999, le reporter de la BBC, Donal McIntyre, a infiltré les Headhunters en endossant l'identité d'un fervent supporter du club, au point de se faire tatouer le logo du Chelsea FC sur le bras. Il a ainsi pu approcher les leaders du groupe, lors du Mondial 1998 en France, des matchs du championnat anglais et des rencontres européennes.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hooliganisme
Le Royaume-Uni n'est pas seul touché par le fléau de la violence, et en France, Amiens se dote d'un service d'ordre dès 1906 pour endiguer ses supporters les plus indisciplinés… Les incidents dans les stades français sont moins nombreux qu'en Angleterre, mais certains d'entre eux dépassent en violence le « modèle anglais ». Ainsi, en 1967, mécontent d'une décision arbitrale, le public du Red Star mit le feu au stade et commença à démonter les tribunes… Même en Angleterre, on n'avait jamais vu ça.
Le traitement par la presse de ces incidents est variable avec le temps. Ainsi, une publication sérieuse comme France Football a soutenu bon nombre d'actions violentes de ces personnes, qui réagissaient face à une décision arbitrale contestable ou face à des forces de l'ordre trop rigides… On trouve des textes qu'on taxerait aujourd'hui d'édifiants jusqu'au début des années 1980. Ainsi, lors de la Coupe du monde espagnole (1982), de graves incidents ont lieu entre les forces de police du cru et les supporters anglais. France Football préféra alors mettre l'accent sur les provocations de la police espagnole. Autre cas où les hooligans reçoivent le soutien des médias : les erreurs d'arbitrage. Citons ici pour l'exemple l'éditorial signé Jaques Ferran dans l'hebdomadaire France Football du 3 juin 1975 (N°1522, page 3). Cet éditorial est intitulé "Nous sommes tous des hooligans de Leeds !" et contient des passages très clairs : "1.L'arbitre est coupable. 2. La violence fait partie du jeu.", "Beaucoup de spectateurs français, témoins ahuris des exactions anglaises, étaient, dans le fond, par haine de l'arbitre, "solidaires" des supporters de Leeds" ou "Il est facile d'imaginer à quelles extrémités aurait pu se porter une foule française si, par exemple, dans une finale de Coupe d'Europe, l'arbitre avait pris, à l'égard de Saint-Etienne, les décisions qui enflammèrent les supporters de Leeds! ". La presse britannique va même encore plus loin en créant à la fin des années 1960 un championnat d'Angleterre des hooligans ! Chaque incident était noté par les journalistes et donnait droit à des points...
L'intrusion de la politique change un peu la donne au début des années 1980. Les partis d'extrême droite tentent en effet de recruter quelques gros bras parmi ces supporters. Aujourd'hui encore (cf le dernier rapport des Renseignements Généraux sur le sujet), le terme même de hooligan est très marqué politiquement. C'est évidemment un non-sens absolu, car l'état d'esprit des hooligans est bien plus proche d'une philosophie anarchiste que d'un modèle fascisant.
Le hooliganisme connaît un virage en 1985 en raison du drame du Heysel. Les hooligans anglais sont montrés du doigt, mais n'oublions pas de préciser ici que la gendarmerie belge et l'UEFA furent condamnées par la justice belge suite à leur incompétence dans cette affaire. Une partie de la violence des hooligans était provoquée par les conditions déplorables qui étaient alors en usage dans les stades. On entassait en effet, jusqu'à l'étouffement, les supporters afin de gonfler un peu les recettes. Il faudra attendre la tragédie de Hillsborough en 1989 pour voir la mise en place d'une « vraie » politique globale des supporters en Angleterre, incluant la réfection des stades, bien que cette tragédie ne fût pas lié au hooliganisme. Depuis lors, le hooliganisme n'est plus un problème pesant comme ce fut longtemps le cas.
Si le Royaume-Uni a su gérer le problème hooligan, les autres nations européennes n'ont pas vraiment mis en place de politique globale pour traiter cette question, et les problèmes perdurent. En France, mais aussi en Belgique, Allemagne, Hollande ou Italie, pour se concentrer ici sur la seule Europe occidentale, le hooliganisme « à l'anglaise » a connu l'influence italienne du mouvement Ultras et de celles des hools hollandais et allemands.
Notons que l'Espagne et le Portugal sont moins touchés par ce fléau que ses voisins mais comporte une scène Ultra fortement politisée (voir violente) avec des groupes comme les Ultras Sur 1980 du Real Madrid.
Parmi les plus violents des hooligans, figurent les Headhunters (Chasseurs de Tête), supporters du club de football de Chelsea à Londres. Parallèlement à leurs activités tournées autour de la violence, ils revendiquent leur idéologie néo-nazi et leurs liens avec le groupe néo-nazi Combat 18. On constatera cependant que leur influence est en baisse depuis la forte répression de la part des autorités britanniques.En 1999, le reporter de la BBC, Donal McIntyre, a infiltré les Headhunters en endossant l'identité d'un fervent supporter du club, au point de se faire tatouer le logo du Chelsea FC sur le bras. Il a ainsi pu approcher les leaders du groupe, lors du Mondial 1998 en France, des matchs du championnat anglais et des rencontres européennes.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hooliganisme
HOOLS

Les Hools sont une catégorie de supporter de football apparue au milieu des années 1980 en Allemagne et aux Pays-Bas. Ces supporters sont plus violents que les hooligans et le football est parfois (souvent…) très loin de leurs préoccupations… Des affrontements entre bandes rivales ont parfois lieu en dehors de tout cadre sportif à l'occasion de rendez-vous sur des terrains vagues ou des parkings (courant en Allemagne et aux Pays-Bas surtout) alors que ce type d'action est impensable pour des hooligans. Politiquement, les hools sont marqués à l'extrême droite.
Les auteurs de l'agression du gendarme Nivel à Lens à l'occasion de la Coupe du monde 1998 étaient des hools allemands.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hools
Les auteurs de l'agression du gendarme Nivel à Lens à l'occasion de la Coupe du monde 1998 étaient des hools allemands.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hools
Actes de Hooliganisme en France
FRANCE
Principaux groupes :
Les Hooligans français ne sont pas particulièrement craints en Europe, excepté les Hools parisiens. En effet, rares sont les supporters de l'hexagone ayant occasionné de violents incidents lors de leurs déplacements européens. En revanche, sur le sol national, il existe certains groupes tirant leur épingle du jeu. A tout seigneur tout honneur, les IBR paris (entendez indépendants Boulogne Rouge) dominent le panorama français depuis des lustres. Dans les années 90, les principaux groupes Hooligans à Boulogne étaient le " Pitbull Korps " , les " Flybirds " et l' "Army Korps ". Ces groupes étaient très organisés, et il éditaient d'ailleurs un fanzine très apprécié : KOBTN.Derrière, les Stéphanois semblaient avoir un bon potentiel avant de descendre en D2.Si on remonte quelques années en arrière, on garde en mémoire les Meinau Boys (seul groupe qui aurait dérobé une bâche aux Fanatics) , les Nantais, les lillois( Keppers et DVE) ainsi que les Hools lyonnais.En revanche, même si il n'y a pas de Hools dans le sud, il n'était jamais bon, dans le temps de se frotter aux niçois ou aux toulonnais.Enfin, les Marseillais n'ont jamais eu pour objectif d'être des Hooligans mais il ont un potentiel de frappe très important. C'est peut être la raison pour laquelle ils furent attendus avec tant de crainte à Bologne et Vigo.
Idéaux politiques :
Les groupes les plus puissant dans le domaine du Hooliganisme ont surtout des idées d'extrême droite. En effet, il y a certains membres des IBR cartés au FN. ( et même certains faisant partie du service d'ordre de le pen). Ainsi, à l'issue du match Psg/Galatasaray, 8 supporters parisiens furent mis en examen pour : « Violences en réunion avec ou sans armes, jet de projectiles mettant en danger la sécurité et exhibition d’insignes ou de signes rappelant une idéologie raciste ou xénophobe. ». Il en est de même chez les Stéphanois (surtout MF91) et chez les Lyonnais où l'on retrouve certains Boneheads. Même au Stade Vélodrome de Marseille, (dont les supporters sont pourtant réputés comme cosmopolites et gauchistes) , certains groupes fascistes avaient réussi à s'imposer. Outre le Weiss Blau Korps, le Death Korps était un groupe d'extrême droite inclus au CU84, mais qui fut dégagé du stade par les South Winners 87, aidés par des fascistes du CU qui refusaient la politique dans les stades (même si c'était leurs propres idéaux). Pour le reste, les groupes n'ont pas de réels idéaux politiques.
Hooligans connus :
Il n'y a pas réellement de Hooligans connus en France, bien que certains soient des habitués des commissariats. Toutefois, on peut retenir les noms de quelques individus qui se sont illustrés tant au niveau national qu'européen. Ainsi, Julien T. ( qui avait raccroché après Psg- Caen en 93) est sans doute le plus connu des hooligans français. De même, le parisien Fabian G. est aussi considéré comme l'un des chefs de file du mouvement en France. D'autre part, il se dit qu'un ultra' marseillais, surnommé " La Mouche ",est aussi un Hooligan très craint des services de police…mais en Angleterre, où il est classé " C " par les services de police ! Il se rend en Angleterre lors de chaque trêve du championnat français pour participer à différents affrontements entre firmes anglaises (d1, d2, d3…). On raconte qu'il connaît de nombreux leaders de groupes anglo-saxons, et qu' il est d'ailleurs respecté par ces derniers puisqu'il possède le tatouage des vrais Hools britanniques : la toile d'araignée, sur son genou..
Faits d'armes :
Dans les dix dernières années, de nombreux affrontements sont restés dans les mémoires collectives, non seulement du fait de leur violence, mais aussi à cause de leur ampleur.Le plus connu est sans conteste le OM-Psg 1993, durant lequel des parisiens déchaînés et haineux ( à cause de la victoire de l'OM en coupe d'Europe) bombardèrent des marseillais dans un premier temps stupéfaits, puis révoltés. Néanmoins, cet affrontement sera marqué par le vol d'une bâche aux "Supra" parisiens. Peu après, le match de coupe d'Europe entre la Juve et le Psg sera marqué par de violentes confrontations. Plus récemment, les deux rencontres entre l'OM et le Croatia Zagreb, ( avec des Bad Blue Boys armés devant la boutique du CU)entre l'OM et Chelsea (avec un parc Chanot bouillant après le match)ainsi que l'opposition avec les Anglais, sur le vieux port, lors de la Coupe du monde furent assez tendues.Enfin, le match entre le Psg et Galatasaray fut peut être la confrontation la plus médiatisée et la plus violente de cette décennie. En effet, une bagarre dans de telles proportions n'avait jamais été imaginée par l'opinion publique, d'où une stupeur immense.
Caractéristiques. :
Les hooligans français n'ont pas de caractéristiques spécifiques. En effet, il y a trop de disparités entre les groupes français pour pouvoir établir un réel "modèle". On peut néanmoins affirmer que les Hooligans du nord de la France ont plutôt une tendance anglo-saxonne ( crânes rasés, bombeurs, tatouages…) alors que les "sudistes" sont plus proches de l'esprit italien et n'ont aucun caractère particulier.
Synthèse :
Même si les Hooligans français ne sont pas vraiment craints en Europe, il n'en demeure pas moins vrai qu'ils savent répondre présent en cas d'attaques. Hormis les parisiens, très peu de groupes recherchent volontairement la confrontation et se contentent de se défendre. Il serait toutefois dangereux pour les autres pays d'Europe de sous-estimer les français, car certains évènements passés ont démontrés que l'esprit de révolte français ne demandait qu'à s'éveiller.
Des incidents entre supporters du Paris-SG et du club néerlandais d'Utrecht ont éclaté samedi soir au stade Louis-Dugauguez, à 45 minutes du coup d'envoi du match entre le CS Sedan et le club de la capitale. De véritables scènes de hooliganisme interrompues par des dizaines de CRS, présentes sur place en raison du renforcement du dispositif de sécurité. Des échauffourées avait aussi eu lieu en ville, dans l'après-midi.
Source: http://hooliganisme.free.fr/accueil.html
Principaux groupes :
Les Hooligans français ne sont pas particulièrement craints en Europe, excepté les Hools parisiens. En effet, rares sont les supporters de l'hexagone ayant occasionné de violents incidents lors de leurs déplacements européens. En revanche, sur le sol national, il existe certains groupes tirant leur épingle du jeu. A tout seigneur tout honneur, les IBR paris (entendez indépendants Boulogne Rouge) dominent le panorama français depuis des lustres. Dans les années 90, les principaux groupes Hooligans à Boulogne étaient le " Pitbull Korps " , les " Flybirds " et l' "Army Korps ". Ces groupes étaient très organisés, et il éditaient d'ailleurs un fanzine très apprécié : KOBTN.Derrière, les Stéphanois semblaient avoir un bon potentiel avant de descendre en D2.Si on remonte quelques années en arrière, on garde en mémoire les Meinau Boys (seul groupe qui aurait dérobé une bâche aux Fanatics) , les Nantais, les lillois( Keppers et DVE) ainsi que les Hools lyonnais.En revanche, même si il n'y a pas de Hools dans le sud, il n'était jamais bon, dans le temps de se frotter aux niçois ou aux toulonnais.Enfin, les Marseillais n'ont jamais eu pour objectif d'être des Hooligans mais il ont un potentiel de frappe très important. C'est peut être la raison pour laquelle ils furent attendus avec tant de crainte à Bologne et Vigo.
Idéaux politiques :
Les groupes les plus puissant dans le domaine du Hooliganisme ont surtout des idées d'extrême droite. En effet, il y a certains membres des IBR cartés au FN. ( et même certains faisant partie du service d'ordre de le pen). Ainsi, à l'issue du match Psg/Galatasaray, 8 supporters parisiens furent mis en examen pour : « Violences en réunion avec ou sans armes, jet de projectiles mettant en danger la sécurité et exhibition d’insignes ou de signes rappelant une idéologie raciste ou xénophobe. ». Il en est de même chez les Stéphanois (surtout MF91) et chez les Lyonnais où l'on retrouve certains Boneheads. Même au Stade Vélodrome de Marseille, (dont les supporters sont pourtant réputés comme cosmopolites et gauchistes) , certains groupes fascistes avaient réussi à s'imposer. Outre le Weiss Blau Korps, le Death Korps était un groupe d'extrême droite inclus au CU84, mais qui fut dégagé du stade par les South Winners 87, aidés par des fascistes du CU qui refusaient la politique dans les stades (même si c'était leurs propres idéaux). Pour le reste, les groupes n'ont pas de réels idéaux politiques.
Hooligans connus :
Il n'y a pas réellement de Hooligans connus en France, bien que certains soient des habitués des commissariats. Toutefois, on peut retenir les noms de quelques individus qui se sont illustrés tant au niveau national qu'européen. Ainsi, Julien T. ( qui avait raccroché après Psg- Caen en 93) est sans doute le plus connu des hooligans français. De même, le parisien Fabian G. est aussi considéré comme l'un des chefs de file du mouvement en France. D'autre part, il se dit qu'un ultra' marseillais, surnommé " La Mouche ",est aussi un Hooligan très craint des services de police…mais en Angleterre, où il est classé " C " par les services de police ! Il se rend en Angleterre lors de chaque trêve du championnat français pour participer à différents affrontements entre firmes anglaises (d1, d2, d3…). On raconte qu'il connaît de nombreux leaders de groupes anglo-saxons, et qu' il est d'ailleurs respecté par ces derniers puisqu'il possède le tatouage des vrais Hools britanniques : la toile d'araignée, sur son genou..
Faits d'armes :
Dans les dix dernières années, de nombreux affrontements sont restés dans les mémoires collectives, non seulement du fait de leur violence, mais aussi à cause de leur ampleur.Le plus connu est sans conteste le OM-Psg 1993, durant lequel des parisiens déchaînés et haineux ( à cause de la victoire de l'OM en coupe d'Europe) bombardèrent des marseillais dans un premier temps stupéfaits, puis révoltés. Néanmoins, cet affrontement sera marqué par le vol d'une bâche aux "Supra" parisiens. Peu après, le match de coupe d'Europe entre la Juve et le Psg sera marqué par de violentes confrontations. Plus récemment, les deux rencontres entre l'OM et le Croatia Zagreb, ( avec des Bad Blue Boys armés devant la boutique du CU)entre l'OM et Chelsea (avec un parc Chanot bouillant après le match)ainsi que l'opposition avec les Anglais, sur le vieux port, lors de la Coupe du monde furent assez tendues.Enfin, le match entre le Psg et Galatasaray fut peut être la confrontation la plus médiatisée et la plus violente de cette décennie. En effet, une bagarre dans de telles proportions n'avait jamais été imaginée par l'opinion publique, d'où une stupeur immense.
Caractéristiques. :
Les hooligans français n'ont pas de caractéristiques spécifiques. En effet, il y a trop de disparités entre les groupes français pour pouvoir établir un réel "modèle". On peut néanmoins affirmer que les Hooligans du nord de la France ont plutôt une tendance anglo-saxonne ( crânes rasés, bombeurs, tatouages…) alors que les "sudistes" sont plus proches de l'esprit italien et n'ont aucun caractère particulier.
Synthèse :
Même si les Hooligans français ne sont pas vraiment craints en Europe, il n'en demeure pas moins vrai qu'ils savent répondre présent en cas d'attaques. Hormis les parisiens, très peu de groupes recherchent volontairement la confrontation et se contentent de se défendre. Il serait toutefois dangereux pour les autres pays d'Europe de sous-estimer les français, car certains évènements passés ont démontrés que l'esprit de révolte français ne demandait qu'à s'éveiller.
Des incidents entre supporters du Paris-SG et du club néerlandais d'Utrecht ont éclaté samedi soir au stade Louis-Dugauguez, à 45 minutes du coup d'envoi du match entre le CS Sedan et le club de la capitale. De véritables scènes de hooliganisme interrompues par des dizaines de CRS, présentes sur place en raison du renforcement du dispositif de sécurité. Des échauffourées avait aussi eu lieu en ville, dans l'après-midi.
Source: http://hooliganisme.free.fr/accueil.html
Un supporter du PSG tué par un policier

Un supporter du Paris-SG a été tué par un policier, jeudi soir aux abords du Parc des princes, après la rencontre de Coupe de l'UEFA opposant le club parisien à l'Hapoël Tel-Aviv (2-4). La victime, Julien Quemener, était âgée de vingt-quatre ans. Elle était connue pour être habituée de la tribune Boulogne du Parc des princes. Un autre supporter, Mounir Bouchaer (26 ans), a également été grièvement blessé au poumon. Vendredi, il était toujours hospitalisé mais ses jours ne seraient «plus en danger», selon la préfecture de police.
D'après les premiers témoignages, le policier, Antoine Granomort (affecté au Service régional de la police des transports parisiens), était en train de porter secours à un supporter israëlien, Yanniv Hazout, agressé par un groupe d'environ cent-cinquante personnes, aux abords du stade. Le fonctionnaire, d'origine antillaise, était vêtu en civil, seul sur les lieux et ne portait pas de brassard de police. A son tour pris à partie, il a d'abord fait usage de sa bombe lacrymogène puis a tiré sur ses assaillants, avant de se réfugier dans le McDonald's situé sur l'esplanade de la Porte de Saint-Cloud. Ces derniers ont alors tenté de pénétrer à l'intérieur de l'établissement, brisant plusieurs vitres.
Un journaliste témoin du drame
Philippe Broussard, rédacteur en chef du service société de l'Express et ancien journaliste sportif et spécialiste du milieu hooligan, était sur place jeudi soir. Sur le site internet de l'hebdomadaire, il raconte qu'à la fin du match «quelques centaines de Parisiens, pour la plupart très jeunes» cherchaient «à s'en prendre, ici ou là, à des supporteurs adverses». Selon lui, il y avait peu de policiers présents sur l'esplanade de la Porte de Saint-Cloud. Puis il a vu un homme, «un Noir d'une trentaine d'années, assez grand, vêtu d'un pull en laine beige. Il a en main une grosse bombe de gaz lacrymogènes et tente de faire face à une foule de plus en plus hostile. A l'évidence, il cherche à protéger quelqu'un, situé près de lui». «Reste derrière moi ! Reste derrière moi !» entend le journaliste alors que «plusieurs personnes crient : il a un flingue ! Puis un coup de feu claque». Le policier se réfugie ensuite dans le Mc Donald's. «A l'intérieur, l'homme sort une arme. (...) Puis un talkie-walkie. Alors, seulement, je comprends qu'il s'agit d'un policier.» Certains assaillants découvrent également la fonction de l'homme qui a tiré, alors que d'autres continuent d'hurler «sale nègre» ou «Bleu, Blanc, Rouge, la France aux Français». Puis Philippe Broussard décrit les minutes qui suivent «d'une extrême violence», le policier «l'arme au poing, braque son arme sur les agresseurs de plus en plus nombreux» devant le McDonald's. «Comme les renforts tardent, il cherche à se réfugier à l'étage avec les clients.» Vers 23h30, les forces de l'ordre ont repris le contrôle du quartier. Notre confrère de l'Express a toutefois constaté que la police avait mis «une bonne dizaine de minutes à intervenir.» «Les pompiers et le SAMU» ont également mis «plusieurs minutes avant d'arriver».
Propos racistes et antisémites, saluts nazis
Dans la matinée de vendredi, Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris, a donné de nouveaux détails sur le déroulement de la soirée : «M. Granomort était préposé à la garde des véhicules de police. Il était en service et semble-t-il ne portait pas de brassard. (...) Yanniv Hazout a essayé de guider le policier en le tirant par le pull vers le McDonald's. Ils essuient alors des jets de projectile et des assaillants retirent leurs ceintures. Par un tacle ou une chute accidentelle, M. Granomort se retrouve au sol. Des coups lui sont portés au ventre, d'autres à la figure. La foule est proche et menaçante. M. Granomort explique qu'il sort son arme de service et qu'il tire à un angle de soixante degrés plutôt en l'air en direction de quelqu'un qui se situe entre cinquante centimètres et un mètre. L'hypothèse la plus probable, selon l'immense majorité des témoins, est qu'un seul coup de feu a été tiré et que la balle a atteint le poumon de l'homme blessé et a ensuite atteint le coeur de l'homme décédé. Ce dernier, au crâne rasé, est un supporter des Boulogne Boys.» Jean-Claude Marin a précisé que, tout au long de son repli vers le McDonald's, le policier avait mentionné plusieurs fois sa fonction. Il a également annoncé que des propos de nature raciste et antisémite avaient été proférés par une centaine de personnes contre MM. Granomort et Hazout. «Des saluts nazis ont été effectués et plusieurs personnes ont crié « Le Pen président» », a ajouté Jean-Claude Marin.
L'Inspection générale des services a été aussitôt chargée de l'enquête. Le policier a été placé en garde à vue. Cinq autres personnes ont été également placées en garde à vue pour injures racistes et antisémites. «L'enquête confiée à l'IGS est ouverte pour homicide volontaire mais pourrait être transformée en coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Se pose la question de la légitime défense», a conclu le procureur de la République de Paris.
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20061124_001402Dev.html
D'après les premiers témoignages, le policier, Antoine Granomort (affecté au Service régional de la police des transports parisiens), était en train de porter secours à un supporter israëlien, Yanniv Hazout, agressé par un groupe d'environ cent-cinquante personnes, aux abords du stade. Le fonctionnaire, d'origine antillaise, était vêtu en civil, seul sur les lieux et ne portait pas de brassard de police. A son tour pris à partie, il a d'abord fait usage de sa bombe lacrymogène puis a tiré sur ses assaillants, avant de se réfugier dans le McDonald's situé sur l'esplanade de la Porte de Saint-Cloud. Ces derniers ont alors tenté de pénétrer à l'intérieur de l'établissement, brisant plusieurs vitres.
Un journaliste témoin du drame
Philippe Broussard, rédacteur en chef du service société de l'Express et ancien journaliste sportif et spécialiste du milieu hooligan, était sur place jeudi soir. Sur le site internet de l'hebdomadaire, il raconte qu'à la fin du match «quelques centaines de Parisiens, pour la plupart très jeunes» cherchaient «à s'en prendre, ici ou là, à des supporteurs adverses». Selon lui, il y avait peu de policiers présents sur l'esplanade de la Porte de Saint-Cloud. Puis il a vu un homme, «un Noir d'une trentaine d'années, assez grand, vêtu d'un pull en laine beige. Il a en main une grosse bombe de gaz lacrymogènes et tente de faire face à une foule de plus en plus hostile. A l'évidence, il cherche à protéger quelqu'un, situé près de lui». «Reste derrière moi ! Reste derrière moi !» entend le journaliste alors que «plusieurs personnes crient : il a un flingue ! Puis un coup de feu claque». Le policier se réfugie ensuite dans le Mc Donald's. «A l'intérieur, l'homme sort une arme. (...) Puis un talkie-walkie. Alors, seulement, je comprends qu'il s'agit d'un policier.» Certains assaillants découvrent également la fonction de l'homme qui a tiré, alors que d'autres continuent d'hurler «sale nègre» ou «Bleu, Blanc, Rouge, la France aux Français». Puis Philippe Broussard décrit les minutes qui suivent «d'une extrême violence», le policier «l'arme au poing, braque son arme sur les agresseurs de plus en plus nombreux» devant le McDonald's. «Comme les renforts tardent, il cherche à se réfugier à l'étage avec les clients.» Vers 23h30, les forces de l'ordre ont repris le contrôle du quartier. Notre confrère de l'Express a toutefois constaté que la police avait mis «une bonne dizaine de minutes à intervenir.» «Les pompiers et le SAMU» ont également mis «plusieurs minutes avant d'arriver».
Propos racistes et antisémites, saluts nazis
Dans la matinée de vendredi, Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris, a donné de nouveaux détails sur le déroulement de la soirée : «M. Granomort était préposé à la garde des véhicules de police. Il était en service et semble-t-il ne portait pas de brassard. (...) Yanniv Hazout a essayé de guider le policier en le tirant par le pull vers le McDonald's. Ils essuient alors des jets de projectile et des assaillants retirent leurs ceintures. Par un tacle ou une chute accidentelle, M. Granomort se retrouve au sol. Des coups lui sont portés au ventre, d'autres à la figure. La foule est proche et menaçante. M. Granomort explique qu'il sort son arme de service et qu'il tire à un angle de soixante degrés plutôt en l'air en direction de quelqu'un qui se situe entre cinquante centimètres et un mètre. L'hypothèse la plus probable, selon l'immense majorité des témoins, est qu'un seul coup de feu a été tiré et que la balle a atteint le poumon de l'homme blessé et a ensuite atteint le coeur de l'homme décédé. Ce dernier, au crâne rasé, est un supporter des Boulogne Boys.» Jean-Claude Marin a précisé que, tout au long de son repli vers le McDonald's, le policier avait mentionné plusieurs fois sa fonction. Il a également annoncé que des propos de nature raciste et antisémite avaient été proférés par une centaine de personnes contre MM. Granomort et Hazout. «Des saluts nazis ont été effectués et plusieurs personnes ont crié « Le Pen président» », a ajouté Jean-Claude Marin.
L'Inspection générale des services a été aussitôt chargée de l'enquête. Le policier a été placé en garde à vue. Cinq autres personnes ont été également placées en garde à vue pour injures racistes et antisémites. «L'enquête confiée à l'IGS est ouverte pour homicide volontaire mais pourrait être transformée en coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Se pose la question de la légitime défense», a conclu le procureur de la République de Paris.
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20061124_001402Dev.html
Cayzac : « j’ai honte »

Dans un climat de tension extrême, où le Camp des Loges, le terrain d'entraînement du Paris-SG, a été le lieu vendredi matin d'échauffourées entre supporters, joueurs et responsables de la sécurité, Alain Cayzac, le président du club a jugé «dramatique» la mort du supporter parisien jeudi soir. Il a également assuré avoir «honte», ajoutant toutefois qu'il ne pensait pas que le Paris-SG était «plus violent qu'un autre» club.
«Je lance un appel au calme à la dignité. Il y a eu un drame, il faut que tout le monde agisse car il n'est pas question qu'il y en ait un autre. Le pire c'est ce drame, le reste ne sont que des mots. C'est inacceptable. Aujourd'hui j'ai honte. Le mot crise et aujourd'hui faible. C'est la période la plus sombre du Paris SG. C'est la période la plus triste et la plus dramatique que j'ai jamais connue. Pourtant j'étais satisfait du travail qui avait été fait quant à la sécurité dans, et aux abords du stade depuis le début de saison», a assuré le président.
«Pendant le match, j'ai senti ce climat particulier, mais je n'ai pas senti que la tension était extrême à ce point. J'aimerais que la soirée d'hier ne se résume pas à la question "allez-vous virer Guy Lacombe (l'entraîneur, ndlr) ou n'allez vous pas virer Lacombe ?" C'est dérisoire par rapport à la mort d'un homme» a ajouté le président parisien.
Source: http://www.lequipe.fr/Football/20061124_143323Dev.html
«Je lance un appel au calme à la dignité. Il y a eu un drame, il faut que tout le monde agisse car il n'est pas question qu'il y en ait un autre. Le pire c'est ce drame, le reste ne sont que des mots. C'est inacceptable. Aujourd'hui j'ai honte. Le mot crise et aujourd'hui faible. C'est la période la plus sombre du Paris SG. C'est la période la plus triste et la plus dramatique que j'ai jamais connue. Pourtant j'étais satisfait du travail qui avait été fait quant à la sécurité dans, et aux abords du stade depuis le début de saison», a assuré le président.
«Pendant le match, j'ai senti ce climat particulier, mais je n'ai pas senti que la tension était extrême à ce point. J'aimerais que la soirée d'hier ne se résume pas à la question "allez-vous virer Guy Lacombe (l'entraîneur, ndlr) ou n'allez vous pas virer Lacombe ?" C'est dérisoire par rapport à la mort d'un homme» a ajouté le président parisien.
Source: http://www.lequipe.fr/Football/20061124_143323Dev.html
Incidents entre supporters à Sedan

Plusieurs dizaines de supporters d'Utrecht ont pris l'habitude d'assister aux rencontres importantes de Sedan depuis l'hommage rendu par le club ardennais à David Di Tommaso, ancien joueur des deux clubs, décédé dans son sommeil en novembre 2005. Le président de Sedan Pascal Urano est lui-même intervenu pour ramener le calme. Quelques supporteurs d'Utrecht auraient été interpellés. La rencontre a eu lieu normalement (2-0). «Il est strictement inadmissible qu'une bande d'abrutis viennent perturber les choses, a réagi Pascal Urano. Quand vous avez des groupes hyper mobiles qui sont habitués à créer des soucis, on ne va pas mettre un karatéka à la place de chaque stadier, comme on ne peut pas imaginer passer un scanner cérébral à chaque abruti qui prend un billet d'entrée au stade. Ces garçons sont malheureusement habitués à se fondre dans la foule et à s'insérer dans les enceintes sportives.»L'avertissement de l'UNFP
Le Paris-SG n'exclut pas de donner suite à ces événements extraordinairement curieux, tels qu'ils sont décrits par le responsable de la sécurité du club de la capitale. «Je ne comprends pas comment des hooligans ont pu ainsi passer d'un coin du stade à un autre placé à l'opposé via la tribune de presse sans avoir été stoppés en chemin, a dit Jean-Philippe D'Hallivillée. Par ailleurs, la réaction des forces de l'ordre a été trop tardive. Il y avait des rumeurs avant le match concernant ce groupe de Hollandais affiliés à des kops de supporteurs ardennais. Un de nos stadiers a défendu nos supporteurs au péril de sa santé. Il a été hospitalisé. On saisira les autorités compétentes sur ces faits.»Ces incidents se sont déroulés juste après l'arrêt, pendant vingt minutes, du duel Saint-Étienne - Lyon (1-3), suite à des échanges de fumigènes entre tribunes. L'UNFP, le syndicat des joueurs, a réagi à ces incidents par un communiqué alarmiste. «La violence bête et gratuite s'est, à nouveau, invitée dans un stade de football. Les incidents de Saint-Étienne ont fait des joueurs les victimes indirectes d'exactions qui, si elles ne sont pas circonscrites le plus rapidement possibles, vont finir par transformer les jeux du stade en jeux du cirque. L'UNFP demande aux pousse-au-crime professionnels de se regarder en face, comme elle souhaite que la LFP prenne ses responsabilités pour protéger les joueurs car personne ne sait, aujourd'hui, où cette escalade peut mener le football français.»
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20070303_204742Dev.html
Le Paris-SG n'exclut pas de donner suite à ces événements extraordinairement curieux, tels qu'ils sont décrits par le responsable de la sécurité du club de la capitale. «Je ne comprends pas comment des hooligans ont pu ainsi passer d'un coin du stade à un autre placé à l'opposé via la tribune de presse sans avoir été stoppés en chemin, a dit Jean-Philippe D'Hallivillée. Par ailleurs, la réaction des forces de l'ordre a été trop tardive. Il y avait des rumeurs avant le match concernant ce groupe de Hollandais affiliés à des kops de supporteurs ardennais. Un de nos stadiers a défendu nos supporteurs au péril de sa santé. Il a été hospitalisé. On saisira les autorités compétentes sur ces faits.»Ces incidents se sont déroulés juste après l'arrêt, pendant vingt minutes, du duel Saint-Étienne - Lyon (1-3), suite à des échanges de fumigènes entre tribunes. L'UNFP, le syndicat des joueurs, a réagi à ces incidents par un communiqué alarmiste. «La violence bête et gratuite s'est, à nouveau, invitée dans un stade de football. Les incidents de Saint-Étienne ont fait des joueurs les victimes indirectes d'exactions qui, si elles ne sont pas circonscrites le plus rapidement possibles, vont finir par transformer les jeux du stade en jeux du cirque. L'UNFP demande aux pousse-au-crime professionnels de se regarder en face, comme elle souhaite que la LFP prenne ses responsabilités pour protéger les joueurs car personne ne sait, aujourd'hui, où cette escalade peut mener le football français.»
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20070303_204742Dev.html
PSG - Scène de hooliganisme en CFA

Au lendemain des incidents qui ont émaillé l'avant-match Sedan - Paris-SG (2-0), la rencontre de CFA entre l'équipe réserve du club parisien et le Red Star a été définitivement interrompue dimanche à Saint-Germain-en-Laye, dès la 7e minute, après une bagarre déclenchée dans les tribunes par trente à soixante supporters du club de la capitale. Le PSG menait pourtant 1-0.
Selon la police, qui n'a procédé à aucune interpellation, car elle est arrivée après les événements, trois personnes ont été légèrement blessées. Plusieurs témoins ont affirmé avoir reconnu des supporters des tribunes Boulogne du Parc des Princes, en fonction de leurs signes extérieurs (écharpes, vêtements...). Interrogés et cités par l'Agence France-Presse, ceux-ci décrivent une opération de violence planifiée à l'encontre des personnes sagement assises pour regarder le match. Les Boulogne Boys se seraient regroupés sur le parking, auraient lentement convergé vers les tribunes, avant de sonner la charge sous l'ordre d'un chef de meute brandissant un drapeau du Red Star. Aux cris de «Boulogne hooligans», ils auraient utilisé des tessons de bouteilles, des ceinturons et des bâtons télescopiques.
La rivalité réveillée entre Boulogne Boys et Tigris
Les joueurs du Red Star, club issu de la banlieue parisienne (Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis), ont refusé de reprendre la partie une fois partis les auteurs de l'opération coup de poing. Cette opération barbare semble être un épisode de plus dans la rivalité entre Boulogne Boys et Tigris, deux clubs de supporters rivaux qui semblaient avoir enterré la hache de guerre avec l'auto-dissolution des seconds, en début de saison. C'est la thèse du responsable de la sécurité du Paris-SG, Jean-Philippe D'Hallivilée.
Celui-ci a expliqué à l'AFP que de nombreux membres des Tigris suivaient désormais l'équipe du Red Star. «Les supporters de Boulogne sont marqués à droite, voire à l'extrême droite, et les ex-Tigris à l'extrême gauche», précise-t-il en outre. Alors que le Paris-SG est relégable pour la première fois de la saison, c'est le troisième incident impliquant des supporters ce week-end, le deuxième lié au club de la capitale.
Source: http://www.lequipe.fr/Football/20070304_162845Dev.html
Selon la police, qui n'a procédé à aucune interpellation, car elle est arrivée après les événements, trois personnes ont été légèrement blessées. Plusieurs témoins ont affirmé avoir reconnu des supporters des tribunes Boulogne du Parc des Princes, en fonction de leurs signes extérieurs (écharpes, vêtements...). Interrogés et cités par l'Agence France-Presse, ceux-ci décrivent une opération de violence planifiée à l'encontre des personnes sagement assises pour regarder le match. Les Boulogne Boys se seraient regroupés sur le parking, auraient lentement convergé vers les tribunes, avant de sonner la charge sous l'ordre d'un chef de meute brandissant un drapeau du Red Star. Aux cris de «Boulogne hooligans», ils auraient utilisé des tessons de bouteilles, des ceinturons et des bâtons télescopiques.
La rivalité réveillée entre Boulogne Boys et Tigris
Les joueurs du Red Star, club issu de la banlieue parisienne (Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis), ont refusé de reprendre la partie une fois partis les auteurs de l'opération coup de poing. Cette opération barbare semble être un épisode de plus dans la rivalité entre Boulogne Boys et Tigris, deux clubs de supporters rivaux qui semblaient avoir enterré la hache de guerre avec l'auto-dissolution des seconds, en début de saison. C'est la thèse du responsable de la sécurité du Paris-SG, Jean-Philippe D'Hallivilée.
Celui-ci a expliqué à l'AFP que de nombreux membres des Tigris suivaient désormais l'équipe du Red Star. «Les supporters de Boulogne sont marqués à droite, voire à l'extrême droite, et les ex-Tigris à l'extrême gauche», précise-t-il en outre. Alors que le Paris-SG est relégable pour la première fois de la saison, c'est le troisième incident impliquant des supporters ce week-end, le deuxième lié au club de la capitale.
Source: http://www.lequipe.fr/Football/20070304_162845Dev.html
Feyernood Rotterdam exclu

La commission d'appel de l'UEFA a décidé vendredi d'exclure le Feyenoord Rotterdam de la Coupe de l'UEFA pour la saison en cours. C'est la sanction infligée au club néerlandais, vainqueur du trophée il y a moins de cinq ans (et aussi en 1974), à la suite des violents incidents provoqués à Nancy par ses supporters, le 30 novembre (3-0 pour Nancy). La rencontre avait été interrompue pendant une demi-heure en raison de jets de sièges sur la pelouse, entraînant une intervention des forces de l'ordre. 500 à 600 supporters néerlandais avaient également provoqué de graves incidents en ville avant le match.
Le club néerlandais avait dans un premier temps été condamné à deux matches à huis clos avec sursis. L'amende initialement prévue (126 000 euros) a en revanche été revue de moitié, à la baisse. Le Feyenoord devait affronter les Anglais de Tottenham en février en seizième de finale. Selon l'agence de presse néerlandaise ANP, relayée par l'Agence France-Presse, Feyenoord estime le manque à gagner d'un à deux millions d'euros et se réserve le droit de porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport à Lausanne afin de faire annuler la décision de l'UEFA.
Une verrue tenace depuis 1974
Les supporters du Feyenoord sont une verrue tenace du football européen depuis 1974, date de leurs premiers méfaits. Ils avaient été à l'origine de violents affrontements avec des supporters de... Tottenham lors de la finale retour de la Coupe de l'UEFA à Rotterdam. Il y a deux ans, le club néerlandais avait déjà été condamné à jouer un match à huis-clos après des bagarres et divers jets d'objets lors d'une rencontre de Coupe de l'UEFA face au Sporting Portugal. Le gardien portugais Ricardo avait été blessé à une oreille par un fumigène.
Malgré le rapport détaillé du délégué de l'UEFA, l'AS Nancy n'a pas été inquiétée à ce jour pour défaut d'organisation. Des voix s'étaient élevées, au lendemain du match, sur le fait que les centaines de supporters néerlandais violents avaient pu faire le déplacement, puis s'introduire dans les tribunes de Marcel-Picot. «Le préfet de police a fait une erreur en autorisant leur entrée dans le stade, avait affirmé le délégue Jaroslav Dudl à l'agence tchèque CTK. Il a eu vraisemblablement peur que (les hooligans) poursuivent leurs ravages dans les rues. Des deux maux, il a opté pour celui qui lui semblait le moindre».
Source: http://www.lequipe.fr/Football/20070119_172837Dev.html
Le club néerlandais avait dans un premier temps été condamné à deux matches à huis clos avec sursis. L'amende initialement prévue (126 000 euros) a en revanche été revue de moitié, à la baisse. Le Feyenoord devait affronter les Anglais de Tottenham en février en seizième de finale. Selon l'agence de presse néerlandaise ANP, relayée par l'Agence France-Presse, Feyenoord estime le manque à gagner d'un à deux millions d'euros et se réserve le droit de porter l'affaire devant le Tribunal arbitral du sport à Lausanne afin de faire annuler la décision de l'UEFA.
Une verrue tenace depuis 1974
Les supporters du Feyenoord sont une verrue tenace du football européen depuis 1974, date de leurs premiers méfaits. Ils avaient été à l'origine de violents affrontements avec des supporters de... Tottenham lors de la finale retour de la Coupe de l'UEFA à Rotterdam. Il y a deux ans, le club néerlandais avait déjà été condamné à jouer un match à huis-clos après des bagarres et divers jets d'objets lors d'une rencontre de Coupe de l'UEFA face au Sporting Portugal. Le gardien portugais Ricardo avait été blessé à une oreille par un fumigène.
Malgré le rapport détaillé du délégué de l'UEFA, l'AS Nancy n'a pas été inquiétée à ce jour pour défaut d'organisation. Des voix s'étaient élevées, au lendemain du match, sur le fait que les centaines de supporters néerlandais violents avaient pu faire le déplacement, puis s'introduire dans les tribunes de Marcel-Picot. «Le préfet de police a fait une erreur en autorisant leur entrée dans le stade, avait affirmé le délégue Jaroslav Dudl à l'agence tchèque CTK. Il a eu vraisemblablement peur que (les hooligans) poursuivent leurs ravages dans les rues. Des deux maux, il a opté pour celui qui lui semblait le moindre».
Source: http://www.lequipe.fr/Football/20070119_172837Dev.html
Les solutions face à l’hooliganisme
La loi Alliot-MarieLoi N°93-1282 du 6 décembre 1993Relative à la sécurité des manifestations sportives.
Article 42.4 - Lors du déroulement ou de la retransmission en public d'une manifestation sportive, l'accès à une enceinte sportive est interdit à toute personne en état d'ivresse. Quiconque aura enfreint cette interdiction sera puni d'une amende de 600F à 50 000F.
Article 42.5 - Quiconque aura introduit ou tenté d'introduire par force ou par fraude dans une enceinte sportive lors du déroulement ou de la retransmission en public d'une manifestation sportive des boissons alcooliques sera puni d'une amende de 600F à 50 000F et/ou de 2 mois de prison.
Article 42.7 - Sera punie d'une amende de 600F à 100 000F et/ou de 2 mois à 1 an d'emprisonnement, toute personne qui, lors d'une manifestation sportive dans une enceinte sportive, aura par quelque moyen que ce soit provoqué des spectateurs à la haine ou à la violence à l'égard de l'arbitre, d'un joueur ou de toute autre personne ou groupe de personne.
Article 42.8 - L'introduction de fusées ou artifices de toute nature ainsi que l'introduction sans motif légitime de tous objets susceptibles de constituer une arme dans une enceinte sportive lors du déroulement d'une manifestation sportive est interdite. Quiconque aura tenté ou enfreint l'une ou l'autre de ces interdictions sera puni d'une amende de 600F à 100 000F et/ou de 2 mois à 3 ans d'emprisonnement.
Article 42.9 - Sera puni des peines prévues au 2ème alinéa de l'article 42.8, quiconque aura tenté ou tenté de jeter un projectile présentant un danger pour la sécurité des personnes dans une enceinte sportive lors du déroulement d'une manifestation sportive.
Article 42.10 - Sera puni de 600F à 100 000F et/ou de 2 mois à 1 an d'emprisonnement, quiconque en pénétrant sur l'aire de compétition d'une enceinte sportive, aura troublé le déroulement de la compétition ou porté atteinte à la sécurité des personnes et des biens.
Source : http://hooliganisme.free.fr/accueil.htm
Le hooliganisme, priorité de l'UEFA

Priorité de Michel Platini à la tête de l'UEFA, la lutte contre la violence et le hooliganisme doit se concrétiser par «une plus étroite collaboration» entre les polices européennes. Selon William Gaillard, conseiller du nouveau président, l'UEFA entend «coopérer avec les forces de police, faire part des besoins et même participer à un début de financement».
Partant du constat que «le système actuel a montré ses limites», comme l'ont montré la mort d'un supporter lors de Paris SG-Tel Aviv en novembre et les violences de Rome-Manchester et Séville-Tottenham cette semaine, le nouveau président de l'UEFA et son équipe veulent encourager les polices d'Europe à mieux coordonner leurs actions. «Si un juge en Grande-Bretagne, même un juge local, a décidé d'interdire quelqu'un de stade, il faut qu'on le sache» dans les pays où ce supporter est susceptible de suivre son équipe, explique William Gaillard.
L'UEFA a déjà eu des échanges avec le président de la Commission européenne et tenu une réunion avec les polices de 17 pays d'Europe de l'Ouest. Un rendez-vous est pris avec Europol et une conférence est plannifiée à l'automne «avec des intervenants des mondes politique, juridique et policier, des représentants des clubs, des fédérations et même des associations légitimes de supporteurs».
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20070408_092915Dev.html
Partant du constat que «le système actuel a montré ses limites», comme l'ont montré la mort d'un supporter lors de Paris SG-Tel Aviv en novembre et les violences de Rome-Manchester et Séville-Tottenham cette semaine, le nouveau président de l'UEFA et son équipe veulent encourager les polices d'Europe à mieux coordonner leurs actions. «Si un juge en Grande-Bretagne, même un juge local, a décidé d'interdire quelqu'un de stade, il faut qu'on le sache» dans les pays où ce supporter est susceptible de suivre son équipe, explique William Gaillard.
L'UEFA a déjà eu des échanges avec le président de la Commission européenne et tenu une réunion avec les polices de 17 pays d'Europe de l'Ouest. Un rendez-vous est pris avec Europol et une conférence est plannifiée à l'automne «avec des intervenants des mondes politique, juridique et policier, des représentants des clubs, des fédérations et même des associations légitimes de supporteurs».
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20070408_092915Dev.html
Blatter (FIFA) suit Platini (UEFA)

La proximité entre Sepp Blatter, le président de la FIFA, et Michel Platini, son homologue de l'UEFA, permettra-t-elle une accélération de la lutte contre la violence dans le football en Europe ?«Maintenant il faut agir. Ce sera le thème du prochain congrès de la FIFA», a prévenu M. Blatter vendredi, en réponse aux propos du Français, qui avait annoncé qu'il souhaitait faire appliquer la politique de «tolérance zéro», mercredi lors d'une réunion avec les chefs de police des pays européens.«Nous avons constaté une inquiétante recrudescence des actes de violences perpétrés lors des récentes rencontres de football en Europe, à la fois dans les stades et autour, certains résultant parfois sur de tragiques pertes de vie, a expliqué M. Platini. Je prône une politique de tolérance zéro, et nous, à l'UEFA, ferons notre part du travail pour que cessent les incidents sur les terrains».
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20070324_002443Dev.html
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20070324_002443Dev.html
Violences dans le sport - Proposition adoptée

Le Sénat a adopté jeudi la proposition de loi UMP sur la prévention des violences lors des manifestations sportives. Cette loi autorise la dissolution des groupements de supporters, qui se livrent à des actes de hooliganisme dans les stades ou à l'extérieur.
Les groupes UMP, UDF et PS ont voté en faveur de ce texte. Le groupe communiste s'est abstenu. La proposition de loi prévoit la création de la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives. Elle sera composée de deux membres du Conseil d'Etat, de deux magistrats, de représentants du Comité national olympique et des fédérations sportives, ainsi que d'une personnalité nommée par le ministre des Sports et d'un représentant des ligues de sport professionnel.
Elle permet la dissolution par décret, après avis de cette commission, de «toute association ou groupement de fait ayant pour objet le soutien à une association sportive (...), dont des membres ont commis en réunion, (...) à l'occasion d'une manifestation sportive, des actes répétés constitutifs de dégradations de biens, de violence sur des personnes ou d'incitation à la haine ou à la discrimination (...)».
Ceux qui ne respecteront pas ces règles s'exposeront à des sanctions pouvant aller jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende, que les sénateurs ont portées à 5 ans et 75.000 euros pour les infractions commises «à raison de l'origine de la victime, de son orientation sexuelle, de son sexe ou de son appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée».
Source : http://www.lequipe.fr/Aussi/20060518_201028Dev.html
Les groupes UMP, UDF et PS ont voté en faveur de ce texte. Le groupe communiste s'est abstenu. La proposition de loi prévoit la création de la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives. Elle sera composée de deux membres du Conseil d'Etat, de deux magistrats, de représentants du Comité national olympique et des fédérations sportives, ainsi que d'une personnalité nommée par le ministre des Sports et d'un représentant des ligues de sport professionnel.
Elle permet la dissolution par décret, après avis de cette commission, de «toute association ou groupement de fait ayant pour objet le soutien à une association sportive (...), dont des membres ont commis en réunion, (...) à l'occasion d'une manifestation sportive, des actes répétés constitutifs de dégradations de biens, de violence sur des personnes ou d'incitation à la haine ou à la discrimination (...)».
Ceux qui ne respecteront pas ces règles s'exposeront à des sanctions pouvant aller jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende, que les sénateurs ont portées à 5 ans et 75.000 euros pour les infractions commises «à raison de l'origine de la victime, de son orientation sexuelle, de son sexe ou de son appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée».
Source : http://www.lequipe.fr/Aussi/20060518_201028Dev.html
L'Angleterre prend des mesures

Les autorités britanniques ont annoncé lundi qu'elles empêcheraient 3500 hooligans de se rendre en Allemagne pour la Coupe du monde 2006. Les supporters potentiellement dangereux seront privés de leur passeport et devront se présenter régulièrement dans les postes de police.
Cette première mesure anti-hooligans a été annoncée par l'officier en charge de la lutte contre le hooliganisme au sein de l'Association britannique des préfets de police, David Swift. «Nous offrirons à nos hôtes allemands les forces spéciales qu'ils se souhaitent», a ajouté ce dernier. Une demande sera prochainement déposée par le ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schäuble.
Versée dans le groupe B, l'Angleterre sera opposée au Paraguay, à Trinité-et-Tobago et à la Suède. Les hooligans britanniques avaient provoqué des incidents à Marseille, lors de la Coupe du monde 1998 organisée par la France. En 2000, l'Euro accueilli par la Belgique et les Pays-Bas avait également connu des débordements. Les autorités britanniques estiment à 100.000 le nombre de supporters anglais présents en Allemagne pendant la Coupe du monde.
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20051212_191129Dev.html
Cette première mesure anti-hooligans a été annoncée par l'officier en charge de la lutte contre le hooliganisme au sein de l'Association britannique des préfets de police, David Swift. «Nous offrirons à nos hôtes allemands les forces spéciales qu'ils se souhaitent», a ajouté ce dernier. Une demande sera prochainement déposée par le ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schäuble.
Versée dans le groupe B, l'Angleterre sera opposée au Paraguay, à Trinité-et-Tobago et à la Suède. Les hooligans britanniques avaient provoqué des incidents à Marseille, lors de la Coupe du monde 1998 organisée par la France. En 2000, l'Euro accueilli par la Belgique et les Pays-Bas avait également connu des débordements. Les autorités britanniques estiment à 100.000 le nombre de supporters anglais présents en Allemagne pendant la Coupe du monde.
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20051212_191129Dev.html
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