
Plusieurs dizaines de supporters d'Utrecht ont pris l'habitude d'assister aux rencontres importantes de Sedan depuis l'hommage rendu par le club ardennais à David Di Tommaso, ancien joueur des deux clubs, décédé dans son sommeil en novembre 2005. Le président de Sedan Pascal Urano est lui-même intervenu pour ramener le calme. Quelques supporteurs d'Utrecht auraient été interpellés. La rencontre a eu lieu normalement (2-0). «Il est strictement inadmissible qu'une bande d'abrutis viennent perturber les choses, a réagi Pascal Urano. Quand vous avez des groupes hyper mobiles qui sont habitués à créer des soucis, on ne va pas mettre un karatéka à la place de chaque stadier, comme on ne peut pas imaginer passer un scanner cérébral à chaque abruti qui prend un billet d'entrée au stade. Ces garçons sont malheureusement habitués à se fondre dans la foule et à s'insérer dans les enceintes sportives.»L'avertissement de l'UNFP
Le Paris-SG n'exclut pas de donner suite à ces événements extraordinairement curieux, tels qu'ils sont décrits par le responsable de la sécurité du club de la capitale. «Je ne comprends pas comment des hooligans ont pu ainsi passer d'un coin du stade à un autre placé à l'opposé via la tribune de presse sans avoir été stoppés en chemin, a dit Jean-Philippe D'Hallivillée. Par ailleurs, la réaction des forces de l'ordre a été trop tardive. Il y avait des rumeurs avant le match concernant ce groupe de Hollandais affiliés à des kops de supporteurs ardennais. Un de nos stadiers a défendu nos supporteurs au péril de sa santé. Il a été hospitalisé. On saisira les autorités compétentes sur ces faits.»Ces incidents se sont déroulés juste après l'arrêt, pendant vingt minutes, du duel Saint-Étienne - Lyon (1-3), suite à des échanges de fumigènes entre tribunes. L'UNFP, le syndicat des joueurs, a réagi à ces incidents par un communiqué alarmiste. «La violence bête et gratuite s'est, à nouveau, invitée dans un stade de football. Les incidents de Saint-Étienne ont fait des joueurs les victimes indirectes d'exactions qui, si elles ne sont pas circonscrites le plus rapidement possibles, vont finir par transformer les jeux du stade en jeux du cirque. L'UNFP demande aux pousse-au-crime professionnels de se regarder en face, comme elle souhaite que la LFP prenne ses responsabilités pour protéger les joueurs car personne ne sait, aujourd'hui, où cette escalade peut mener le football français.»
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20070303_204742Dev.html
Le Paris-SG n'exclut pas de donner suite à ces événements extraordinairement curieux, tels qu'ils sont décrits par le responsable de la sécurité du club de la capitale. «Je ne comprends pas comment des hooligans ont pu ainsi passer d'un coin du stade à un autre placé à l'opposé via la tribune de presse sans avoir été stoppés en chemin, a dit Jean-Philippe D'Hallivillée. Par ailleurs, la réaction des forces de l'ordre a été trop tardive. Il y avait des rumeurs avant le match concernant ce groupe de Hollandais affiliés à des kops de supporteurs ardennais. Un de nos stadiers a défendu nos supporteurs au péril de sa santé. Il a été hospitalisé. On saisira les autorités compétentes sur ces faits.»Ces incidents se sont déroulés juste après l'arrêt, pendant vingt minutes, du duel Saint-Étienne - Lyon (1-3), suite à des échanges de fumigènes entre tribunes. L'UNFP, le syndicat des joueurs, a réagi à ces incidents par un communiqué alarmiste. «La violence bête et gratuite s'est, à nouveau, invitée dans un stade de football. Les incidents de Saint-Étienne ont fait des joueurs les victimes indirectes d'exactions qui, si elles ne sont pas circonscrites le plus rapidement possibles, vont finir par transformer les jeux du stade en jeux du cirque. L'UNFP demande aux pousse-au-crime professionnels de se regarder en face, comme elle souhaite que la LFP prenne ses responsabilités pour protéger les joueurs car personne ne sait, aujourd'hui, où cette escalade peut mener le football français.»
Source : http://www.lequipe.fr/Football/20070303_204742Dev.html
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